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Tome premier
Tome second
2ème édition épuisée, en cours de recomposition typographique.
Recueil d'études originales et variées qui démontrent, avec une rare érudition, l'existence d'une hiéroglyphie française dans une foule de monuments écrits ou figurés.
Les Gouliards, John Gilpin héros solaire, Rabelais et les quatre premiers Livres de Pantagruel, Le Songe de Poliphile, La Côte-d'Or et ses monuments druidiques, La Danse Macabre : ces quelques titres d'articles contenus dans les deux ouvrages indiquent la variété des recherches auxquelles se livrait Grasset d'Orcet.
Les planches données à la fin du second volume permettront au lecteur de suivre notre savant dans ses interprétations et d'apprécier la grande valeur de ses travaux.
Extrait de la chronique de J.-P. Brach, in La Tourbe des Philosophes, nos 24-25, reproduit avec son aimable autorisation :
« Voici enfin une réimpression très attendue : les deux volumes d'articles de G. d'Orcet, repris de la fameuse Revue Britannique qui parut jusqu'au début de notre siècle, étaient en effet rapidement épuisés à la suite de leur premier tirage, très limité et peu diffusé, en 1977 et 79. Les heureux qui ont pu se les procurer à l'époque savent déjà qu'ils représentent une judicieuse sélection des articles les plus importants relatifs à la Cabale phonétique, dont le rôle crucial en hermétisme a été si magnifiquement souligné par les beaux volumes de Fulcanelli ; celui-ci, tout comme son disciple E. Canseliet, a d'ailleurs reconnu sa dette à l'égard du chercheur sagace, opiniâtre, mais hélas aussi totalement méconnu - même en son temps - et oublié de nos jours, depuis sa mort en 1900.
« Hormis ces deux éminents hermétistes, peu nombreux sont ceux qui citent le nom de G. d'Orcet, et savent reconnaître la valeur de ses travaux de déchiffrement de la langue blasonnée, à l'aide de laquelle tant de documents littéraires, historiques, alchimiques, voir même politiques de notre civilisation occidentale ont été chiffrés. G. d'Orcet ne vise pas tant à fournir tout prêts des décryptements qu'à essayer de dégager les clefs, les lois générales qui président et permettraient à qui les détiendraient intégralement de lire sans difficulté, aussi bien que de chiffrer lui-même. À noter enfin un très instructif prologue au tome II, signé des deux éditeurs de ces volumes, B. Allieu et A. Barthélemy, concernant justement les clefs du Blason, telles que d'Orcet les suggère à ses lecteurs. Il n'est nul besoin d'insister sur la valeur (et la rareté) de ces « travaux pratiques » d'hiéroglyphie française, que G. d'Orcet est presque le seul auteur répertorié à nous offrir. »
Marguerite Lœffler-Delachaux écrivait dans la dédicace de son ouvrage Le cercle un symbole (Genève, 1947) :
« En 1940, le nom de Grasset d'Orcet était oublié. Pourtant au même moment, sans le savoir, quelques chercheurs audacieux commençaient à voir certaines choses comme il les avait vues lui-même.
« A cet isolé, à cet oublié, j'ai donné une compagnie spirituelle. Je l'ai situé dans son vrai cadre, au milieu des chercheurs les plus avancés du siècle.
« Il y fait encore figure de précurseur. »
2 tomes brochés, cahiers cousus de 311 et 324 pp., illustrations hors texte.
Cet ouvrage est le complément indispensable au Mystère des Cathédrales et aux Demeures Philosophales.
Il offre, pour la partie Index, plus de 30 000 entrées : véritable fil d’Ariane pour tous ceux qui se sont engagés dans l’étude des œuvres de Fulcanelli ou qui se passionnent pour l’ésotérisme et ses multiples facettes.
Les chercheurs disposent également d’un lexique des termes grecs, d’une bibliographie, des tables de correspondance pour toutes les éditions (françaises parues à ce jour, édition originale comprise) ainsi qu’un jeu de transparents permettant le report de la pagination donnée par l'Index, à la ligne près.
Volume grand in-8° (170 x 245 mm) de 848 pages imprimé en offset sur papier SIHL EIKA Velours 90 gr. crème, en Garamond.
Relié pleine toile (cahiers cousus), avec quadrichromie sur le premier plat de couverture.
Le tirage de cette édition originale est limité à 750 exemplaires, numérotés.
Voici l’état des recherches originales de Roger Mazelier, qui fait éclore pour notre ravissement le sens d’une écriture subtile, celle de l’un de nos écrivains les plus attachants et les plus mystérieux.
Ce livre ne manquera pas de captiver tous ceux qui sondent l’Énigme, constamment retaillée et rénovée pour aviver la curiosité des esprits, assurant ainsi la trans- mission de quelques beaux secrets, de quelque belle Philosophie ; l’auteur a bien voulu rédiger le texte de la page suivante, qui situe sa quête perspicace et originale. L’énumération des chapitres de l’ouvrage fera reconnaitre quelques-unes des traces variées de la Sophia éternelle.
Les amis du poète ne seront pas peu surpris de découvrir les trésors que recèle la prose (et la poésie) de ce conteur si délicat. En désire-t-on un exemple? Nous relevons au chapitre V d’Aurélia :
« Un enfant s’amusait à terre avec des cristaux, des coquillages et des pierres gravées, faisant sans doute un jeu d’une étude. Une femme âgée, mais belle encore s’occupait des soins du ménage. »
On mesure l’extrême finesse de Nerval dans ces indications à la fois si claires et si discrètes.
Avec érudition et sagacité, Roger Mazelier déploie les ressources de ce don merveilleux de l’Esprit, celui de faire sourdre des mots leur source cachée, révélant ainsi les préoccupations secrètes de Gérard de Nerval et les reliant à l’antique courant souterrain toujours présent, toujours vivace.
Aussi nous réjouissons-nous d’avoir pu consacrer nos efforts à la réalisation de ce livre, afin de laisser découvrir et partager ces belles études.
Laissons l’auteur présenter ses recherches :
« Est-il possible, est-il utile, pour l’entendement de l’œuvre nervalienne, de reprendre l’habituel parallèle entre la folie et le génie? Des psychiatres l’ont essayé. Ils n’ont pu aller au-delà du diagnostic reconnu : psychose maniaco-dépressive, et les épisodes maniaques, surtout celui de mars 1841, sont abusivement qualifiés de « démentiels» en raison d’un défaut de cohérence, pour la facilité de l’argumentation.
« En réalité, la manie aiguë – c’est sa nature – impose une accélération de l’activité neuronale si impétueuse que l’esprit ne peut s’arrêter sur un signe ou un concept. Les images se pressent violemment, les scènes se poursuivent en roue libre: ce que l’on peut constater dans la lettre n° 44 à J.-B. Lingay (collection Marsan). Nerval s’accroche, tente désespérément de retenir les pensées fuyantes par une dramatique sténographie où les mots sont indiqués par leur première lettre ou syllabe.
« Mais les idées capitales sont exprimées en toutes lettres: Critias, rappel de l’âme, unique obsession nervalienne. Schiboleth, paradigme de la langue double, la prononciation si ou chi aiguillant vers des sens différents. La Kouille à Colas, note inhabituelle chez Nerval, révèle, par une association gréco-latine fréquente, l’antique témoignage : il suffit de mettre le Kappa et le C à leur vraie place; couille ou testis, au choix bourse ou témoin, et Kalos, le Beau ou le Bien, apporteront le témoignage attendu et nettement sollicité. Une bourse à la ceinture chez un personnage de Jérome Bosch aura strictement la même signification, surtout qu’au Moyen Âge, la bourse était faite d’une « couille » de bélier.
« Nerval avoue à plusieurs reprises sa passion pour la langue grecque, attirance qu’il introduira dans les Chimères (Myrtho): « Car la Muse m’a fait l’un des fils de la Grèce. » De sorte que la diphtongue EU, syllabe grecque de la plénitude, de l’équilibre enfin retrouvée, du bonheur de l’euphonie, est un charme cent fois répété – particulièrement dans Aurélia – pour entretenir le plaisir de l’oreille : – hymne mystérieux – surexcitation fiévreuse – oasis délicieuse – race heureuse – tristesse rêveuse – plage montueuse – vision merveilleuse... Il s’agit d’une finesse de style particulière, d’un artifice propre à une écriture spécifique, encouragement au lecteur de ne se point lasser de poursuivre sa quête et de découvrir la tradition hermétique dont Nerval se réclame.
« Il cite, soit nominalement, soit par des extraits spécieux aisément identifiables, les grands inventeurs d’énigmes encore non résolues du premier siècle, l’empereur Julien, Walter von der Vogelweide, Boèce, Laurent de Médicis, l’Académie platonicienne de Florence et le Songe de Poliphile, les initiés druses et la Gnose partout présente : il est impossible, sur ce discours toujours pareil hérité de la connaissance millénaire, de se prononcer sur ses fins: apologue ou parabole ? Là est la distance. Mais la Sophia meurtrie a perdu son chemin. Les étoiles espérées resteront silencieuses... »
I. Louanges
II. Langue invisible
III. Lettre n° 44
IV. Pied nu
V. Cteis
VI. Lescar
VII. Bosch
VIII. Chrétien de Troyes
IX. Nap
X. Mauvaise digestion. Lettre R
XI. La Grenade
XII. Le R cistercien
XIII. La Ballade qui se termine tout par R
XIV. Perceforest
XV. Nuits d’Octobre
XVI. Dickens
XVII. Sophia
XVIII. Saturnin
XIX. Pandora
XX. Le sexe de l’âme Zeynab
XXI. Une poule à la mer
XXII. Psychodrame
XXIII. Le Comte de Saint-Germain
Descriptif
Volume grand in-8° (160 x 240) de 248 pp, imprimé en Garamond sur couché mat blanc de 115 gr, orné de 16 illustrations, dont 6 en couleurs. L’ouvrage est broché, ses cahiers sont cousus; les deux plats de couverture (chromolux chamois) sont également illustrés.
Cette édition originale a été tirée à 500 exemplaires, numérotés.
Tome premier
Le premier volume, dont la transcription typographique rigoureuse nous a demandé beaucoup de temps, indique la source à laquelle a puisé notre « Champollion de l’hiéroglyphie française » : elle est grecque et niche dans l’Art antique. Ce que le lecteur pourra découvrir au long de ce recueil de vingt-et-un articles, dont certains inédits, proviennent de revues différentes : la Gazette des Beaux-Arts, la Revue Britannique, l’Orient, et qui ont trait à l’archéologie, l’esthétique, la philologie, l’histoire, la mythologie et les voyages.
Avec le volume second, les passionnés de Grasset d’Orcet devront à Lucie Bonato d’avoir découvert au sein de différentes archives toute une correspondance et un certain nombre de documents qui les éclaireront sur sa personnalité. L’archéologie et à la philologie lui tenaient particulièrement à cœur : grâce à ses connaissances et ses nombreuses recherches, Lucie Bonato (1) a redessiné pour nous leur cadre d’origine, tout en faisant revivre l’atmosphère de cette époque à Chypre : elle nous y révélera une facette inattendue de Grasset d’Orcet, celle d’un ethnologue.
À la suite, la transcription de dix-huit lettres de Grasset d’Orcet – dont l’une émaillée de croquis – s’accompagne de différentes pièces provenant d’archives privées ou publiques, dont le fac-similé d’une lettre à Renan.
2 volumes grand in-8° (156 x 220) de 624 p. et 128 p., imprimés sur centaure naturel 90 gr, orné de 35 illustrations (in et hors-texte). Les deux ouvrages sont brochés et leurs cahiers cousus. Le second volume porte sur le premier plat de couverture une reproduction en couleur du fameux vase d’Amathonte, dessiné par Grasset d’Orcet.
Le tirage de cette édition originale a été limité à 300 exemplaires, numérotés ; la composition des deux ouvrages a été particulièrement soignée : elle a respecté la mise en page intégrale de la Revue Britannique, dans la typographie retenue à l’époque, ce qui apporte une restitution fidèle des articles.
(1) Docteur en Histoire de l'Art et Archéologie de l'Université de Paris X-Nanterre, Lucie Bonato y a enseigné l'Art grec, ainsi qu'à l'Université de Marne-la-Vallée. En 1999, elle a été commissaire de l'exposition « Along the most beautiful path in the world, Edmond Duthoit and Cyprus » (Nicosie et Londres). Vice-Présidente du Centre d'Études Chypriotes et chercheur associé de la Maison René Ginouvès (UMR 7041 - Archéologies et sciences de l'Antiquité), elle étudie l'apport des archives à l'Archéologie et se consacre à la publication de missions scientifiques, correspondances consulaires, récits de voyage en Méditerranée orientale et tout particulièrement à Chypre au XIXe siècle : kallimages.com
Volume I
Volume II
Cette édition originale, publiée en 2011, a été tirée à 400 exemplaires, tous épuisés. Celle-ci se compose de 2 volumes in-8° (150 x 220) de respectivement 108 et 128 pages, imprimés sur Centaure naturel 110 gr. ; ces deux ouvrages, brochés et cousus, sont réunis sous un emboîtage. Le second volume porte sur le premier plat de couverture la reproduction d’un ex-libris de Julien Champagne, daté de 1906.